Oisifs rêveurs

Certains pensent en adeptes béats de la maxime « quand l’élève est prêt, le maître vient« , qu’il suffit de lire, de se remplir la tête, et de traîner dans des ordres qui se prétendent « initiatiques » et qui en sont tellement persuadés qu’il est impossible de les convaincre du contraire, que, à un moment, si on suit les règles en bon petit mouton docile, le « destin » leur fera une fleur et les guidera vers une personne qui les prendra en charge sur une Voie verticale.

Comme si il y avait un self service où les « maîtres » seraient à disposition des béats.

Je leur dédis cette citation de Paracelse, même si je sais qu’elle ne les atteindra pas.

Les voyages que j’ai accomplis jusqu’à maintenant m’ont révélé bien des connaissances, car personne ne trouve maître à la maison, et personne n’a son précepteur derrière le poêle. Les arts ne sont pas tous enfermés en une seule patrie, ils sont répandus à travers le monde entier. Ils ne sont point en un seul homme ni en un seul endroit. […] Chaque homme qui veut voir et apprendre doit aller à la recherche […] Mais je soutiens que j’ai eu jusqu’à maintenant raison dans mes voyages.

Paracelse

 

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